Earth Child Project : Le Pouvoir par le Changement

Earth Child Project: 2023 Simone Awards honoree
Janna Kretzmar, fondatrice d'Earth Child Project et lauréate des Simone Awards 2023

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes. Connaissez-vous une femme engagée ?

Janna Kretzmar est la fondatrice et directrice d’Earth Child Project, une association à but non lucratif basée en Afrique du Sud qui propose des programmes éducatifs innovants aux écoles en manque de moyens. Janna est l’une des deux lauréates des Simone Awards 2023, et nous avons eu la chance de nous entretenir avec elle récemment. Ensemble, nous retraçons son parcours inspirant, depuis la fondation d’Earth Child Project à ses répercussions profondes sur les communautés locales.

D’origine sud-africaine, Janna Kretzmar a fait de l’éducation et du développement durable ses valeurs fondamentales. Depuis toujours, elle s’engage pour repenser et défendre les intérêts sociaux dans son pays. Avec Earth Child Project, Janna réunit sa passion pour le yoga, la pleine conscience et la gérance environnementale pour former les leaders de demain.

“Notre mission est d’encourager la nouvelle génération à devenir des leaders confiants et réfléchis qui initieront des changements importants au sein de leurs communautés,” confie Janna. En intégrant des classes de yoga, des cours sur l’environnement ou encore des formations en leadership, Earth Child Project propose des programmes éducatifs complets qui permettent aux enfants de s’épanouir pleinement. 

Inspirée par ses expériences personnelles, Janna s’est donné pour mission d’offrir une approche éducative innovante aux enfants issus de milieux défavorisés. Avec l’ambition d’assurer un changement sociétal profond et durable, elle leur donne les clés pour évoluer sereinement dans un monde qui ne cesse de changer. 

Grâce aux partenariats avec des écoles et communautés locales, Earth Child Project a déjà transformé la vie de centaines d’enfants, mais aussi celles de nombreux formateurs. Les initiatives proposées par l’association ont ainsi entraîné des avancées académiques, une meilleure cohésion sociale et une véritable prise de conscience environnementale. 

Comme pour tout entrepreneur, le parcours de Janna a été semé de défis et réussites. De la complexité des levées de fonds aux difficiles conditions de travail auprès de communautés frappées par la pauvreté, la violence et le mécontentement social, Janna a su faire preuve de résilience et d’engagement. Sa détermination est l’essence qui porte la mission d’Earth Child Project toujours plus loin. 

Aujourd’hui, l’association entame un nouveau chapitre de croissance à la hauteur des ambitions de sa fondatrice. En développant des programmes aux niveaux national et international, Earth Child Project souhaite toucher davantage d’enfants et de communautés. En ce moment, Janna travaille sur la mise en place de partenariats avec d’autres organismes qui partagent ses valeurs, afin d’assurer la prospérité de son association.

Janna est fière d’être l’une des deux lauréates des Simone Awards 2023. Ce prix arrive au bon moment pour le développement de l’organisation. “Je suis reconnaissante de cet honneur alors que nous sommes en pleine expansion,” confie-t-elle. “Cette opportunité nous donne la visibilité et la crédibilité dont nous avions besoin pour continuer sur notre lancée.”

Lorsqu’on lui demande comment elle prévoit d’utiliser les fonds offers par les Simone Awards, elle répond : “Nous allons les allouer au financement du programme Living Classroom que nous déployons sur 8 école municipales, soit 100 classes et 4 000 enfants concernés.” Ce programme a été développé pour proposer un apprentissage pratique axé sur l’environnement, en passant notamment par la lombriculture et la culture de plantes en contenants. “Nous transmettons aux enfants les compétences pratiques pour prendre soin de notre environnement, tout en leur offrant la possibilité de continuer ce travail à la maison ; et nous offrons aux professeurs des ressources pour rendre l’éducation environnementale plus drôle et engageante,” précise-t-elle.

L’incroyable aventure de Janna avec Earth Child Project prouve le pouvoir de la passion et de la détermination dans l’aboutissement de projets de vie. Son engagement pour un monde meilleur a permis de changer la vie de nombreux enfants et inspire les communautés à devenir plus résiliantes. Offrir un prix Simone Awards à l’association de Janna est avant tout un honneur, et nous espérons que cela générera de belles opportunités d’expansion. 

Pour plus d’informations sur Earth Child Project et comment soutenir l’association, rendez-vous sur www.earthchildproject.org

Les Lauréates des Simone Awards 2023 : Des Femmes Visionnaires et Engagées

Meet the winners of our Simone Awards 2023 edition
Les lauréates des Simone Awards 2023 : Janna Kretzmar and Claire Nouvian.

Chaque année, les Simone Awards célèbrent des femmes animées par le désir de changer positivement le monde qui les entoure. En cette journée internationale des droits des femmes, le comité des Simone Awards a le plaisir d’annoncer les gagnantes de l’édition 2023 : Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM et Janna Kretzman, fondatrice de Earth Child Project, toutes les deux sélectionnées pour leurs dévouements et l’impact généré par leurs associations respectives.

Créés en 2018 par le Château de Pommard, les Simone Awards mettent en lumière les exploits de femmes incarnant des valeurs essentielles telles que la compassion ou encore l’engagement. Des candidates du monde entier sont nominées par le public, puis les causes qu’elles défendent et leurs réussites sont minutieusement étudiées par le comité des Simone Awards afin de sélectionner les gagnantes.


Les lauréates de l’édition 2023

Claire Nouvian, Fondatrice de BLOOM – Reconnue dans le monde entier pour ses actions environementalistes, Claire Nouvian s’est particulièrement engagée dans la protection des océans et de la faune sous-marine. En tant que fondatrice de BLOOM, une association dédiée à mettre un terme aux pratiques de pêches destructives et à encourager la pêche responsable, Claire a axé son discours sur l’importance de la préservation de l’éco-système sous-marin. Elle a ainsi mis en place des campagnes innovantes, soutenues par des recherches scientifiques et un plaidoyer politique, qui inspirent à l’action et suscitent des changements positifs dans la protection marine. 

Janna Kretzmar, Fondatrice de Earth Child Project – Le parcours incroyable de Janna Kretzmar repose sur son engagement pour l’éducation et le développement des communautés. Avec Earth Child Project, elle met en place des programmes éducatifs et responsabilisants pour des enfants sud-africains issus de milieux défavorisés. Ces programmes offrent une approche éducative globale mêlant conscience environnementale et développement personnel. Ils reposent sur trois piliers, à savoir le développement durable, le bien-être et la créativité, pour former une nouvelle génération de jeunes leaders prêts à construire un avenir durable pour eux-mêmes et pour leurs communautés. 


Un hommage à l’engagement et à l’impact positif

Le comité des Simone Awards est fier de pouvoir mettre en lumière les parcours remarquables de Claire Nouvian et Janna Kretzmar. Leurs engagements respectifs, envers notre planète et notre société, démontrent de l’impact positif que chaque individu peut avoir lorsqu’il s’agit d’avancer vers un monde meilleur.

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes jusqu’au 1er décembre 2024. Ce prix s’adresse à toutes les femmes engagées dans une cause à impact positif, quel que soit le secteur et le pays.

Découvrez les Fondatrices de Wine Empowered

Les fondatrices de Wine Empowered

Trois jeunes sommelières américaines aident les femmes à se faire une place dans le monde du vin, secteur encore dominé par les hommes. Retour sur les débuts de leur projet et leur vision du futur :

Les fondatrices de Wine Empowered

"Nous nous appliquons à inspirer la prochaine génération de leaders du vin"

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes. Connaissez-vous une femme engagée ?

Victoria, Amy et Cynthia, trois sommelières dynamiques, cherchent à bousculer les codes de l’industrie du vin, notamment par le développement professionnel et l’émancipation.

Wine Empowered est une association à but non lucratif qui propose des formations gratuites sur le vin. Ces cours s’adressent principalement aux femmes et aux personnes issues de minorités qui souhaitent faire carrière dans l’industrie du vin et de la restauration. Leurs programmes offrent des cours de qualité sur le vin à des étudiants de tous niveaux et de tous horizons.

Notre mission est d’inspirer le développement professionnel et l’autonomie des femmes et des minorités dans l’industrie du vin et de la restauration, le but étant de conduire à davantage de diversité dans les rôles de leaders du secteur.

Concrètement, ces trois collègues mettent en place plusieurs actions distinctes.

Pour faire avancer notre mission, en plus des formations gratuites sur le vin, nous proposons des services de mentorat et un accès à un important réseau de sommeliers et de professionnels de l’industrie.”

@Wine Empowered
@Wine Empowered

L’éducation est au cœur de leur projet. 

“Nous pensons que l’éducation ne se contente pas de qualifier un individu pour des niveaux d’emploi plus élevés, elle lui permet aussi de saisir des opportunités de développement infinies”, déclare Victoria.

Elle ajoute : “Nous avons toutes les trois grandi en tant que jeunes femmes sommelières dans le monde de la restauration. Nous avons travaillé ensemble dans un restaurant à New York où nous avions offert une formation gratuite sur le vin au personnel. On a été surprises de voir à quel point nos cours ont aidé nos étudiants au développement de leur carrière. Nous avons vu des commis de cuisine devenir serveur, puis sommelier, et enfin manager ! On a alors réalisé que l’éducation était la clé pour diversifier les rangs des cadres dans le secteur de la restauration. Cela nous a inspiré, et nous avons saisi l’opportunité pour créer notre propre initiative qui s’étendrait en dehors de notre seul restaurant.

Cependant, l’association a dû faire face à un obstacle majeur que l’on n’a plus besoin de présenter.

La pandémie avant tout ! Nous avons créé la structure en 2018 mais avons lancé notre première classe en 2020, que nous avons bien sûr dû annuler en mars…Cela dit, ce fut une très bonne leçon d’apprentissage sur la façon dont nous pourrions améliorer encore les classes lors de notre re-lancement.

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@Wine Empowered

Mais loin se laisser abattre, Victoria, Amy et Cynthia persévèrent.

Nous sommes encore une petite organisation. Nous sommes impatientes de développer et d’étendre notre initiative. En attendant, nous sommes fières de servir notre communauté de manière modeste mais consciente, en offrant du mentorat et des formations aux femmes et aux personnes issues de minorités dans le domaine de la restauration. Rien que notre existence montre aux gens l’importance de cette mission !

L’association Wine Empowered est unique dans ce domaine. “Nous sommes le seul organisme à but non lucratif dans le domaine du vin qui propose une formation en physique sans frais,” affirme Victoria. “Il y a d’autres merveilleuses organisations qui offrent des bourses aidant à financer des programmes et certifications déjà existantes. Nous voulions créer notre propre espace où ceux qui se sentaient marginalisés pourraient apprendre.”

Quel est le programme de Wine Empowered dans les prochaines années ?

Tellement de choses”, répond Victoria. “Mais pour l’instant, nous nous concentrons sur la réussite de notre classe actuelle et nous nous appliquons à inspirer la prochaine génération de leaders du vin !

Quand elles ont appris leur nomination aux Simone Awards, les trois femmes se sont senties “incroyablement honorées”. Elles ajoutent : “nous sommes ravies que ce soutien contribue à aider l’avenir de nos étudiants.

Par ailleurs, ce prix va permettre à ce beau projet de prospérer. Victoria précise : “Chaque centime de chaque donation va directement à nos étudiants et à notre initiative pour continuer à fournir une éducation gratuite aux femmes et aux minorités dans l’industrie du vin et de la restauration.

Pour finir, quel conseil donneraient Amy, Cynthia et Victoria à quelqu’un qui voudrait se battre pour une grande cause ?

Regroupez-vous”, répondent-elles. “Nous n’aurions pas pu faire cela seules. Se réunir en tant que jeunes femmes passionnées par la même cause a été crucial pour notre succès. Souvent, il y a cet état d’esprit qu’il faut faire cavalier seul pour entreprendre, mais quand nous nous réunissons, nous pouvons accomplir tellement plus !

Merci à vous et bonne continuation dans votre projet !

 

Victoria s’est entretenue avec Victor Goichon, notre Export Manager.

Diane Dupré La Tour, Fondatrice Des Petites Cantines

Portrait of Diane, founder of Les Petites Cantines.

Après avoir perdu son conjoint dans un accident de voiture, Diane Dupré la Tour a pris conscience de l'importance du lien social et du rôle du repas pour faciliter l’ouverture aux autres.

Portrait of Diane, founder of Les Petites Cantines.

"On ne devrait pas attendre un accident de la vie pour vivre un tel élan de solidarité"

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes. Connaissez-vous une femme engagée ?

Diane Dupré la Tour, ancienne journaliste de 42 ans, est la cofondatrice des Petites Cantines, un réseau de restaurants participatifs spécialisé dans l’alimentation durable et accessible à tous.

“Nous avons créé des restaurants participatifs, proposant des repas en alimentation durable et à prix libre. La première Petite Cantine a vu le jour à Lyon, et nous sommes présents aujourd’hui dans plusieurs villes de France.”

Cette belle histoire est pourtant née d’une tragédie. 

“J’ai perdu mon conjoint dans un accident de voiture il y a dix ans”, déclare Diane. “Cet événement m’a fait prendre conscience qu’un accident de la vie peut facilement nous placer dans des situations de fragilité entraînant parfois un repli sur soi, au moment même où l’on a le plus besoin des autres. J’ai eu la chance de connaître un bel élan de solidarité de la part de mes voisins, et je me suis dit qu’on ne devrait pas attendre un accident de la vie pour vivre ça.”

C’est ainsi que tout a commencé. Avec son ami Etienne Thouvenot, Diane décide alors de créer un lieu qui répondrait à ce besoin de se sentir relié aux autres. 

“Intuitivement, le repas nous est apparu comme le trait d’union pour créer du lien et faciliter les rencontres. C’est une source de résilience très forte, car le repas répond aussi bien à des besoins physiques qu’émotionnels ou encore relationnels.”

En laissant les convives décider du prix qu’ils paieront pour leur repas, Les Petites Cantines ouvrent grand leurs portes à tous les habitants d’un même quartier.

“ Cela permet d’accueillir des convives de différentes générations et parcours de vie. L’approvisionnement est réalisé en alimentation durable, avec des produits bios, locaux, et en circuit court. Nous collectons aussi les invendus des magasins bios du quartier. La cuisine est participative : ceux qui le veulent peuvent venir avant pour cuisiner ensemble. Ce sont des occasions de rencontres avec des gens que l’on n’aurait pas forcément rencontrés ailleurs. Certains habitants y proposent parfois des ateliers. Il y a des convives de toute génération, de tout parcours de vie autour de la table. Comme une fête des voisins qui aurait lieu tous les jours !”

@Les Petites Cantines

Pour monter durablement un tel projet, Diane a dû faire face à de nombreux obstacles.

“Je ne connaissais pas du tout le milieu de la restauration”, admet Diane. “Il a donc fallu suivre des formations relatives à l’hygiène et découvrir les codes de ce milieu. Nous avons commencé avec des Petites Cantines éphémères dans des lieux que l’on nous prêtait pour tester l’impact auprès des habitants. Lorsque nous avons vu que cela se passait bien, nous nous sommes mis en quête d’un local. Le vrai défi était de trouver un local disponible, avec un loyer raisonnable et la possibilité de faire des travaux pour le mettre aux normes. Or tous les fonds de commerce que je trouvais étaient à plus de 100 000€.”

Diane a décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat alors qu’elle traversait une période difficile, devant faire face à la perte d’un proche, tout en s’occupant de ses trois enfants et en ayant quitté son travail.

“Vu de l’extérieur, cela paraissait irrationnel de me lancer dans ce projet. Mais j’avais le sentiment que c’était le bon moment pour y aller. En réalité, on prend beaucoup de risques à ne pas suivre son instinct : celui de passer à côté de sa vie.”

Et pourtant, avec Etienne, ils s’accrochent à leur rêve et continuent d’aller de l’avant.

“L’autre défi est d’avancer malgré les incertitudes. Nous avions l’ambition de construire un modèle non lucratif, mais sans dépendre des subventions pour fonctionner : un modèle qui repose vraiment sur la contribution libre et consciente des habitants. Or cela peut être vécu comme stressant de ne jamais savoir ce qu’il y aura dans la caisse à la fin de la journée, surtout quand il y a des salaires à payer, un loyer, des charges. C’est un vrai apprentissage de la confiance. Et ça marche !”

Aujourd’hui, toutes les cantines sont à l’équilibre et construites sur un modèle stable. Près de 85 000 repas ont été servis à plus de 35 000 convives depuis le lancement de l’initiative il y a six ans. 10 cantines sont déjà ouvertes, et 12 sont en cours de lancement, même si une certaine insécurité persiste.

“Une part de l’approvisionnement dépend de la collecte de produits invendus issus des magasins du quartier. On ne sait pas non plus qui va venir cuisiner. On ne sait pas non plus qui on va avoir à table. Bref, quand un projet repose sur les rencontres, il faut accepter qu’une grande part soit imprévisible, et savoir faire preuve d’adaptation. Nos responsables de cantine sont des héros de la gestion de l’incertitude, et ils le font avec énormément de simplicité et de capacité relationnelle. C’est, à mon avis, un métier d’avenir, dans une société du lien.”

Ce dispositif admirable fonctionne-t-il vraiment ? Six ans après le lancement de la première cantine, Diane peut l’affirmer et prouver l’impact positif des Petites Cantines.

“Nous réalisons des mesures d’impact social tous les deux ans. Aujourd’hui, 95% des convives nous disent qu’ils se sentent accueillis tels qu’ils sont. Ils prennent conscience de certains préjugés sur les autres et changent plus facilement de regard après avoir partagé un moment de qualité avec une personne en particulier. Deux convives sur trois font davantage confiance aux autres et ont le sentiment que les autres leur font plus confiance. Je pense que le plus gros apport des Petites Cantines, c’est ce changement de regard sur le lien social et sur la solitude.”

En dehors de l’aspect social, cette initiative a également un impact positif sur la santé. 

“Nous mesurons aussi l’impact en terme d’accès à l’alimentation durable : 82% des convives ont découvert des recettes saines et peu coûteuses chez nous, et ont envie de les reproduire chez eux. Nous proposons des produits bios, locaux, en circuit court, en vrac pour avoir moins d’emballages. Ces pratiques influencent les comportements alimentaires de nos convives, pas simplement par le discours, mais aussi par l’expérience du plaisir. La notion de saveur, de bien-être sensoriel est très importante. Nous pensons que cela aide à s’ouvrir aux autres. On constate qu’un convive sur deux a transformé durablement son comportement alimentaire grâce aux Petites Cantines.”

Les Petites Cantines
@Les Petites Cantines
@Les Petites Cantines

La fréquentation des restaurants illustre à elle seule le succès de ce projet.  

“On compte 25% de convives qui viennent souvent, c’est-à-dire au moins une fois par semaine. Environ 50% des convives viennent de manière régulière, une à deux fois par mois. Enfin, les 25% restants sont des personnes de passage qui viennent une à deux fois par an. Ces derniers sont souvent des ambassadeurs de nos cantines. Ils en parlent autour d’eux. En ce qui concerne les personnes âgées, l’initiative peut venir de leurs enfants qui ont entendu parler des cantines. Ils accompagnent leurs parents une première fois et les laissent ensuite revenir seuls si le projet les séduit.”

Face à ce succès, Diane et son équipe peuvent aujourd’hui s’enthousiasmer sur le futur des Petites Cantines.

“D’ici cinq ans, nous souhaiterions compter une cinquantaine de restaurants participatifs dans le réseau. Cela équivaudrait à environ 100 000 convives et une centaine de salariés. Aujourd’hui, nous sommes trente salariés à l’échelle du réseau.”

Mais leur objectif est de ne pas grandir davantage, pour ne pas aller à l’encontre du discours tenu depuis le début des Petites Cantines : la proximité et la simplicité sont des ingrédients clés dans le lien social.

“Le mot «Petites» est tout aussi important que le mot «Cantines»”, explique Diane. “Pour nourrir des relations de confiance, il faut se connaître, éviter de créer des structures super complexes. L’agilité entrepreneuriale nous permet de rester très résilients : une qualité qui est précieuse dans cette période pleine de changements.”

L’idéal, pour Diane et son équipe, serait de faire émerger d’autres réseaux et de leur transmettre leur savoir-faire. 

“Notre objectif n’est pas d’avoir juste un impact social au sein des Petites Cantines, mais aussi en dehors. Nous voulons former les entreprises, les acteurs de l’hôtellerie et de la restauration pour associer des compétences relationnelles aux repas. Hannah Arendt décrit la table comme un espace qui nous relie tous, tout en conservant une distance entre chacun. Cette distance n’est pas un espace vide puisqu’elle est remplie par ce qu’il se passe au-dessus de l’assiette, à savoir la parole. C’est par elle que l’on va vivre des rencontres improbables dans les Petites Cantines. Si demain nous nous nourrissons de produits très responsables, mais en mangeant tout le temps seuls, cela ne correspond pas à ma perception de l’alimentation durable. Pour nous, la dimension de repas partagé s’inscrit dans les critères d’une alimentation durable, autant que de réaliser des repas bios, locaux, et équilibrés.”

Quand elle a appris que le Château de Pommard avait choisi Les Petites Cantines comme l’une des trois lauréates des Simone Awards 2022, Diane dit avoir éprouvé un sentiment de fierté collective. 

“C’est la récompense du travail de plusieurs équipes. Je suis également très reconnaissante. Finalement, le monde du vin et des Petites Cantines se ressemblent plus qu’on ne le croit. On pourrait penser qu’un domaine viticole avec une telle notoriété ne verrait pas de lien avec une association qui nourrit les liens de proximité comme Les Petites Cantines. Et pourtant, le repas est ce qui nous rassemble.”

La convivialité engendrée par un vin soigneusement élaboré et accompagné de délicieux mets est l’un des facteurs clés dans l’élaboration des vins du Château de Pommard. Nous sommes fiers d’être associés à une organisation qui comprend l’importance de l’aspect social et des moments conviviaux autour de mets et vins. Nous espérons que notre subvention aidera Diane et son équipe à continuer le développement de ce beau projet.

“Nous allons l’utiliser pour le développement de notre réseau, pour créer une dynamique d’intelligence collective et accompagner les nouvelles équipes. Les porteurs de projets plus expérimentés accompagnent les nouveaux projets. Il faut donc les former à la posture de facilitateur et mettre à leur disposition une boîte à outils actualisée en fonction de toutes les contraintes réglementaires”, déclare Diane. 

Quel conseil donnerait Diane à quelqu’un qui souhaite s’engager dans une cause qui lui est chère ?

“Ne t’engage pas tout seul. Embarque des gens avec toi. Tu seras enrichi de leurs expériences et de leurs sensibilités. Tu découvriras le bonheur de pouvoir compter sur les autres, ce qui est peut être l’une des choses les plus difficiles à accepter.” En France, on est beaucoup dans la souffrance de l’échec entrepreunarial. On le vit comme un échec individuel. Je pense que tout serait plus facile si on se disait que la réussite elle-même n’est pas individuelle, mais collective.”

Merci Diane et bonne continuation !

Diane s’est entretenue avec Rémi Marchand, notre Senior Trade Sales Manager Asie.

Simone Awards 2021 : les noms des lauréates révélés

Simone Awards 2021 Winners: Emily Penn, Julia Coney and ucie Basch.

Le Château de Pommard et la Famille Carabello-Baum sont fiers d’annoncer les noms des trois gagnantes des Simone Awards 2021. Lancé en 2018, ce prix honore et récompense des femmes du monde entier, engagées dans des causes variées. Chaque année, le comité des Simone Awards élit les trois lauréates en fonction d’une sélection de critères différents comme l’objet, les réussites et le potentiel de développement des causes candidates. Le montant du prix décerné dépend du profit annuel réalisé sur les ventes de la cuvée la plus prestigieuse du Château de Pommard, Simone.Dix pour cent de ces profits sont ainsi reversés aux trois organisations lauréates.

L’édition 2021 des Simone Awards a réuni une sélection variée de causes candidates, allant de la protection des enfants sans abris aux États-Unis au soutien de petits exploitants et fermiers en Afrique de l’ouest, ou encore l’accès à l’eau potable pour tous n’importe où dans le monde. Originaires de France, du Royaume-Uni et des États-Unis, les lauréates sont trois femmes inspirantes qui incarnent l’engagement en s’impliquant dans des causes qui leurs sont chères et s’appliquent à rendre notre monde meilleur.

Lucie Basch est la co-fondatrice de Too Good To Go, une application qui s’attaque au problème du gaspillage alimentaire en France et dans le reste de l’Europe par l’intermédiaire de campagnes de sensibilisation et de partenariats avec des commerces de proximité. Jeune ingénieure française, Lucie Basch a remporté le Prix Margaret “Entrepreneur de l’Année” en 2018 et fait partie de la liste “30 en-dessous de 30 ans”, qui honore les jeunes entrepreneurs européens, de Forbes en 2020.

Nous allons pouvoir accomplir tant de choses grâce aux Simone Awards. C’est avant tout une vraie reconnaissance des actions menées par nos équipes. Nous utiliserons ce prix pour déployer nos campagnes de sensibilisation dans plusieurs milliers d’écoles en France en septembre 2022”, confie Lucie Basch, co-fondatrice de Too Good To Go.

Emily Penn a co-fondé eXXpedition en 2014, avec pour objectif de mieux appréhender la pollution plastique et de trouver des solutions durables à ce problème d’envergure internationale. L’association organise des voyages de recherche en mer menés par des équipes féminines, ainsi que des voyages virtuels sur terre, afin d’enquêter sur les causes de la pollution plastique des océans. Skipper professionnelle et artiste, Emily Penn est une fervente défenseure de la préservation des océans depuis toujours. En 2016, elle est devenue la plus jeune et seule femme à recevoir les prix de  “Yatchmaster of the Year” et “Seamaster of the Year”. En 2021, elle a reçu la médaille de l’Empire Britannique.

Nous sommes très fiers de recevoir ce prix”, affirme Emily Penn, co-fondatrice de eXXpedition. “Il sera destiné à soutenir les activités menées par notre communauté d’ambassadrices à travers le monde, et à partager leurs impacts positifs.

Enfin, l’association Black Wine Professionals fondée par Julia Coney est la troisième cause lauréate de cette édition. Black Wine Professionals est une plateforme en ligne destinée à promouvoir la diversité dans l’industrie du vin. Sa fondatrice, Julia Coney, est une journaliste, conférencière et consultante américaine, spécialisée dans le vin. Elle s’intéresse particulièrement au croisement entre ethnie, vin et langue maternelle. En 2020, Julia a été nommée “Visionnaire Sociale” par le magazine Wnie Enthusisast, suite à ses articles sur la diversité, l’équité et l’inclusion sociale dans le monde du vin. Wine Industry Network l’a également nommée “Personnalité Inspirante” en 2022.

Nous sommes honorés de recevoir ce prix, qui est la continuation de tous nos efforts”, confie Julia Coney, fondatrice de Black Wine Professionals. “Nous allons pouvoir organiser des voyages immersifs en France pour une sélection de professionnels. C’est en allant sur le terrain et en rencontrant les vignerons que l’expérience se construit vraiment.

Les nominations pour les Simone Awards 2022 sont ouvertes jusqu’au 15 décembre 2022. Les Simone Awards s’adressent à toutes les causes menées par des femmes, où qu’elles soient dans le monde et quel que soit le secteur.

Des nouvelles des lauréates Simone Awards 2019 et 2020

Depuis 2018, les Simone Awards ont contribué à soutenir six causes bien différentes, dirigées par des femmes inspirantes. Les lauréates des deux premières éditions, Nathalie, Stori, Christine et Shelby, nous partagent aujourd’hui leurs récents exploits.

Avec son association Raison d’Art, Nathalie Hazan s’engage pour la prévention de la violence auprès des jeunes. Son projet le plus récent, PortraitX, est le résultat de travaux de recherche écoulés sur cinq années, notamment par le biais d’interventions dans les lycées au Canada. Dans le cadre de PortraitX, Nathalie et son équipe ont développé une application associant technologie, arts et médias pour sensibiliser les adolescents sur les fréquentations et le développement de nouvelles relations.

Au sein de la Marin Academy Research Collaborative (MARC), Stori et son équipe continuent d’inspirer et d’encourager les jeunes femmes qui souhaitent poursuivre des études en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques. “C’est avec une immense fierté que nous accompagnons ces étudiantes qui font partie de la nouvelle génération de scientifiques et cheffes de file à mener des recherches sur des sujets aussi variés que le changement climatique, la santé publique, la recherche translationnelle ou encore la découverte d’exoplanète,” confie Stori. Depuis 2019, des scientifiques du monde entier accompagnent une sélection de jeunes femmes inscrites au programme, dans le développement de leurs propres recherches.

Ces derniers mois, Shelby Meyer s’est concentrée sur son projet SquareOne Village. L’équipe de Landscape For Humanity a ainsi collaboré avec les résidents de l’Opportunity Village d’Eugene pour construire un projet de logement transitionnel destiné aux plus démunis. Interrogée sur l’impact de la pandémie mondiale sur son travail, Shelby affirme : “La collaboration communautaire est devenue plus compliquée du fait des restrictions sanitaires. Nous avons créé des enquêtes adressées aux résidents et portant sur leurs besoins environnementaux avant, pendant, et après la crise. Nous tenons compte des résultats de ces études dans la conception de nos projets.”

Depuis la création d’À Chacun Son Everest ! en 1994, Christine Janin a organisé plusieurs centaines de séjours “réparateurs” pour des femmes et des enfants en rémission de cancer. Malgré les restrictions liées à la crise sanitaire en France, l’association a pu organiser deux séjours pour enfants et huit pour femmes en 2020. “J’ai été très touchée de recevoir le prix Simone Awards. Ce prix a permis une visibilité nouvelle aux actions menées par À Chacun son Everest !”, reconnaît Christine Janin.

En 2021, la portée des Simone Awards se veut plus forte que jamais et prend tout son sens dans l’action tournée vers l’avenir du Château de Pommard. Les candidatures pour les Simone Awards 2021 sont acceptées jusqu’au 30 avril 2021. Rendez-vous sur : simoneawards.com/fr/nominations.

Rencontre avec Lindsey Nefesh-Clarke

Lindsey-Nefesh-Clarke - 2020 Simone Awards winner
Lindsey Nefesh-Clarke - 2020 Simone Awards winner

LINDSEY NEFESH-CLARKE - FONDATRICE, WOMEN’S WORLDWIDE WEB

Women’s WorldWide Web (W4) est une plateforme de crowdfunding pour l’émancipation des femmes et des filles dans le monde, à la ville comme à la campagne, dans les pays émergents et dans les pays développés. Sa fondatrice, Lindsey Nefesh-Clarke nous partage l’origine et les valeurs défendues par W4.

Lindsey, quel a été votre parcours avant de créer Women’s WorldWide Web (W4) ?

Dès le début de ma carrière, je me suis impliquée dans la défense des droits de l’homme. J’ai travaillé sur de nombreuses missions humanitaires, sans aucun lien avec la technologie. C’est en 2010, au cours d’une mission sur l’île de Cebu, aux Philippines, que j’ai pris conscience de l’importance des nouvelles technologies pour permettre l’émancipation des jeunes filles et des femmes. J’étais responsable d’un programme humanitaire reposant sur l’éducation et la santé de familles vivant dans une extrême pauvreté, sans accès à l’électricité, ni l’eau. Ces familles “squattaient” un cimetière. Elles habitaient littéralement au milieu de tombes, dans des conditions d’hygiène déplorables. Les jeunes filles et femmes étaient exclues du système scolaire et mon rôle a été de leur faciliter cet accès à l’école et à l’université. Nous avons rapidement remarqué que, bien que brillantes dans leurs études, ces femmes ne disposaient pas des connaissances technologiques nécessaires pour trouver un emploi. Évidemment, elles n’avaient jamais eu l’opportunité de travailler sur des ordinateurs. Nous avons donc créé un centre de formation sur l’informatique juste à côté du cimetière. Par la suite, nous avons constaté que cet accès à l’informatique s’est révélé un atout pour ces femmes, qui ont plus facilement trouvé un travail réglementaire notamment dans le secteur des nouvelles technologies.

Quelle est la mission de Women’s WorldWide Web ?

Aujourd’hui, ce sont 3,5 milliards de personnes qui souffrent de l’exclusion digitale. Les femmes et jeunes filles comptent pour une large majorité de ce nombre. Nous avons donc beaucoup de travail devant nous pour leur permettre d’accéder à des formations sur l’informatique et réduire ces inégalités. S’il y a bien une période précise qui nous a fait prendre conscience de l’importance de l’inclusion digitale, c’est bien celle de la crise sanitaire actuelle. Aux Philippines, nous avons rapidement observé que les connaissances en informatique étaient essentielles dans la vie quotidienne mais aussi pour accéder à des emplois sécurisés et réglementaires. Aujourd’hui, la plupart des emplois nécessitent de solides bases en informatique. Les estimations prévoient que cela sera le cas de près de 90% des emplois dans les années à venir. C’est en prenant conscience de cette inégalité de l’accès au monde du digital, particulièrement pour les femmes, que j’ai décidé de m’impliquer dans ce combat. Et c’est ainsi qu’a émergé le projet de Women’s WorldWide Web. Tout au long de ma carrière, j’ai été inspirée par la résilience et l’ingéniosité de femmes ordinaires qui ont sur réaliser des choses extraordinaires. C’est une expérience incroyable que de voir des jeunes femmes tout juste formées sur le digital et les nouvelles technologies, déjà capables de créer des solutions adaptées aux problèmes rencontrés par leurs communautés. C’est ce potentiel infini qui nous motive et nous passionne chez W4.

Quels sont vos projets pour Women’s WorldWide Web ?

W4 a été créé en 2012. C’est donc une organisation encore jeune mais nous avons déjà réalisé tant de choses ! Nous sommes aujourd’hui l’un des principaux partenaires du programme des Nations Unies “EQUALS”, dont la mission est de soutenir une meilleure intégration des femmes dans le secteur du digital. Nous sommes déterminés à réduire cet écart pour les jeunes filles et femmes du monde entier et à leur fournir tous les moyens possibles pour acquérir des compétences informatiques.

Que vous inspire cette récompense des Simone Awards ?

Notre équipe est fière de cette récompense ! J’ai lu l’interview de Julie Carabello-Baum à de nombreuses reprises. Son inspiration et les valeurs qu’elle transmet par ce prix résonnent avec notre mission à W4. Elle parle de l’engagement, qui est un facteur essentiel pour mettre en place des initiatives au profit de l’émancipation des femmes efficaces et durables. L’impact positif, l’engagement, le dévouement même, sont des valeurs importantes pour la famille Carabello-Baum comme pour W4. Julie Carabello-Baum parle de “femmes ordinaires qui font des choses extraordinaires”. Notre mission à W4 est d’assurer l’émancipation des femmes et jeunes filles grâce aux nouvelles technologies dans le cadre d’un développement durable. Aujourd’hui, les sociétés sont presque toutes hautement digitalisées. L’accès à la connaissance et même la maîtrise des technologies digitales permet une meilleure intégration de l’individu dans la société. Dans le cadre de mon expérience avec W4, j’ai rencontré tellement de femmes ordinaires qui ont su entreprendre des initiatives extraordinaires, partout dans le monde. C’est souvent au cours de situations compliquées que ces femmes, venues de milieux marginalisés et défavorisés, savent se révéler. Grâce à l’éducation et aux formations, elles sont capables d’extraire leurs familles de situations de pauvreté extrêmes et contribuent à créer des solutions innovantes pour venir en aide à leur communauté. Il suffit de leur donner les moyens pour qu’elles puissent entreprendre des actions dont les résultats seront positifs pour l’ensemble de la communauté. Je suis donc particulièrement honorée par ce prix. J’admire le travail réalisé par la famille Carabello-Baum, notamment avec les Simone Awards dont la mission est de mettre en avant des personnes et des causes orientées vers un changement positif de notre société. En sélectionnant l’association comme lauréate, les Simone Awards mettent en valeur, par extension, ces femmes et jeunes filles extraordinaires impliquées dans W4, à travers le monde.

Comment le prix contribuera-t-il à la cause de Women’s WorldWide Web ?

Ce prix permettra de contribuer à deux projets qui nous semblent importants. Le premier, c’est un programme de soutien d’initiatives entreprises par des femmes souhaitant utiliser la technologie pour protéger l’environnement et permettre aux communautés de s’adapter aux changements climatiques. Le second projet, c’est le programme EQUALS en partenariat avec les Nations Unies dont j’ai déjà parlé. Ces deux projets sont très en lien avec les Simone Awards puisqu’ils sont destinés à changer de manière positive et durable nos sociétés. J’ajouterais enfin que la mission du Château de Pommard, qui est à l’origine des Simone Awards, est elle aussi très en lien avec celle de W4. Cette collaboration avec la Nature, le respect de l’environnement, l’engagement pour produire des cuvées extraordinaires, l’équipe du Château qui est entièrement dévouée… ce sont tous ces éléments qui donnent toute sa valeur et sa puissance au prix. La technologie permet de réaliser tant de choses. C’est un parti-pris, pour W4, d’utiliser la technologie comme outil d’émancipation des femmes et jeunes filles tout en protégeant notre planète et en préservant l’environnement. Les Simone Awards vont grandement contribuer à cela.